Antennes relais : vers une meilleure entente entre maires et opérateurs !
L'AFOM, l'Association française des opérateurs mobiles, et l'AMF, l'Association des maires de France, viennent de dresser leur bilan de dialogue en ce qui concerne l'installation des antennes-relais de téléphonie mobile, toujours sujettes à débats et controverses. Selon les deux associations, les antennes relais s'implanteraient actuellement dans un climat plus serein. Rappelons qu'en 2004, un "guide des bonnes pratiques entre maires et opérateurs" avait été instauré. Aujourd'hui, l'opérateur de téléphonie mobile désirant implanter une antenne relais se doit au préalable et en amont en avertir la mairie. C'est d'ailleurs un nouveau livret baptisé "Guide des relations entre opérateurs et communes" qui sera publié dès la mi-décembre. Il aura pour objectif de rendre davantage transparents et concertés les projets d'implantations d'antennes relais. Parmi les nouveautés, citons la possibilité pour chaque habitant de consulter en mairie les dossiers déposés ainsi que les documents portant sur l'impact sanitaire du téléphone mobile. Reste à savoir si ces derniers seront suffisants pour apaiser les craintes des riverains, souvent bien informés des polémiques et des controverses scientifiques relatives au manque d'objectivité dont font preuve les études dites officielles. Un autre chantier a été également cité : celui de rendre les antennes moins visibles qu'auparavant. Un objectif qui permet certes d'intégrer davantage des objets éminemment industriels au paysage, mais aussi de limiter les oppositions éventuelles et réclamations citoyennes. Au premier semestre, 97% des 1.070 nouvelles antennes étaient intégrées dans le paysage. Les opérateurs se devront toutefois de répondre aux demandes des habitants désirant s'informer sur ces antennes sous un délai d'un mois.